Bonnes mères, doux ancêtres au front soucieux Que vos noms ne soient pas oubliés Tendres ou chiennes Que votre consentement soit respecté sans haine et sans fiel Donnez-nous aujourd’hui de la force pour toujours Guidez-nous vers la confiance Comme nous...
Lire la suiteJe rentre dans cette bibliothèque. Je pousse une porte vitrée, barre de fer qui coulisse sur elle-même, à la verticale. Un monde s’ouvre et s’offre. Déjà mille possibilités, odeurs, tr aces, textes, tout semble se précipiter. Je m’approche d’un rayonnage...
Lire la suiteUne claque. Une torgnole. Voilà les deux premiers mots que j'ai dit. J'ai eu mal et j'ai eu peur. Tout m'a révoltée et tout m'a émue. On sort, on se parle, on débrief. Personne n'est tout à fait du même avis. Un silence interpelle, les cris lassent, les...
Lire la suiteGouttes de lait dans la gouache bleue L'acier s'éveille Premières lueurs Matin d'hiver
Lire la suiteJe veux être Dans les derniers éclats du ciel Ton refuge et ton havre Je veux être Dans les derniers fracas du vent Ta boussole et ton âme Je veux être Dans le sel de tes larMes Le bonheur et l'espoir Je veux être Dans les plis sur tes joues Les souvenirs...
Lire la suiteÀ quoi ai-je la tête ? Je suis dans mes pensées. On dit ça comme on dirait : « Je suis en Sardaigne, en Italie, en vacances ». Quel doux pays ! Quelle pagaille que cette destination ! C’est l’inconnu, le brouillard et la pluie mélancolique les jours d’été...
Lire la suiteQuand commence-t-on à se dire que le temps est bon ? Qu’il est doux et que nous sommes si bien ici, heureux de cet air frais, de cette brise douce ? Quand devient-on enfin l’admirateur étonné de cette félicité ? Chaque été me disent les enfants, petits...
Lire la suiteVoix gutturale profonde Je suis les racines cachées de la vie La noirceur du tronc moite Humide encore des pluies que tu respires à pleins poumons Voix délicate et discrète, dans un souffle Je suis le timide bourgeon Qui pousse pudique aux regards Fête...
Lire la suiteLa voix des femmes lentement s’élève murmure bruissant à peine la peine augmente silences forcés pauses. Un réveil doux charnel ventre frémissant doux tumulte intérieur vibrant sillage qui ouvre la voix tremblante des troncs meurtris. Les bras s’élèvent...
Lire la suiteAu royaume des ombres de l’amour, quel mal survit ? J’ai tout perdu. Mais pour tout perdre, ne faut-il pas avoir tout eu ? J’écris seul.e, le jour baisse et il n’y a plus de demains. Il fait bon, tout est doux. Pourtant, tout est cruel : la solitude,...
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